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Fourchevif, lui remettant son petit fagot.
Porte ça à la cuisine. (À la baronne.) Je n’aime pas à voir traîner le bois… et, en se promenant, ça occupe ! (Apercevant la livrée de Tronquoy.) Comment, te voilà encore doré sur tranches à neuf heures du matin ?
Tronquoy.
C’est ma livrée.
Fourchevif.
Sa livrée ! Pourquoi ne couches-tu pas avec ?
La Baronne.
Va, parle-lui ferme.
Fourchevif.
Oui. Approche ! pourquoi t’ai-je acheté une livrée ?
Tronquoy.
Dame ! c’est pour mettre sur mon dos.
Fourchevif.
Est-il bête ! Mais, si je t’ai acheté une livrée, ce n’est ni pour moi, ni pour ma femme, ni pour ma fille… et encore moins pour toi.
Tronquoy.
Ah bah !
Fourchevif.
C’est pour le monde, c’est pour les autres ! Or, il n’y a personne, nous sommes seuls ; donc, ta livrée devient complètement inutile.
La Baronne.
Parbleu !
Fourchevif.
Donc, va mettre ta petite veste.