Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Célimare.

Un vieil ami que j’avais oublié… en outre, M. Bocardon et sa femme…

Bocardon.

Qu’il avait oubliés aussi… Moi, le jour de mes noces, j’avais oublié le notaire, il est venu tout de même !

Madame Colombot, saluant Bocardon.

Trop flattée, monsieur…

Bocardon, lui rendant son salut.

Comment donc, madame, c’est moi au contraire.

Madame Colombot, bas à Célimare.

Où voulez-vous que je les fourre ?

Célimare, bas. Ils sont près de la porte du fond. Bocardon est redescendu.

Vous ferez une petite table… on s’arrangera. (La reconduisant au fond.) À bientôt, belle-maman !

Elle sort par le fond.


Scène IX

Bocardon, Célimare
Bocardon, à lui-même, sur le devant de la scène, en ramassant la moitié de la lettre déchirée par madame Colombot.

Oh ! les lettres anonymes ! je trouve ça hideux. (Regardant l’écriture.) Ciel ! l’écriture de Ninette !

Célimare, à part.

Patatras ! je n’en ai brûlé qu’un morceau.