Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/44

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Célimare, bas.

Ne faites pas attention… c’est un tic, c’est nerveux.

Vernouillet, s’éloignant avec humeur.

On consulte un médecin…

Il remonte vers le fond.

Bocardon, bas à Célimare.

Mon ami… pardonne-moi de t’avoir soupçonné.

Célimare, bas.

Bocardon ! vous m’avez fait mal.

Bocardon.

Que veux-tu ! c’est la faute de ma femme avec sa lettre… employer un pareil moyen pour te faire épouser sa cousine.

Célimare.

Il faut lui pardonner.

Bocardon.

Du tout !… nous causerons ce soir ! Je n’ai jamais frappé les femmes, mais…

Célimare.

Ah ! Bocardon…

Bocardon.

Je ne prends pas d’engagement !

Vernouillet, à la cheminée, regardant la pendule.

Il est onze heures… partons-nous ?

Célimare.

Onze heures !… je vous demande la permission d’aller passer un habit… je vous laisse ensemble. (À part.) Tiens, je ne les ai pas présentés. (Haut, présentant Vernouillet.) M. Vernouillet… mon meilleur ami… (Présentant Bocardon.) M. Bocardon,… mon meilleur ami…