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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/443

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Fourchevif.

Nous t’avons parlé ce matin de M. Jules…

Adèle.

Oh ! c’est un excellent jeune homme !

Fourchevif.

Oui… sans doute… C’est que ta mère a pensé…

La Baronne.

Non… ton père.

Fourchevif.

Enfin, nous avons pensé tous les deux… que M. Jules… n’est peut-être pas le mari qui te convient…

Adèle, vivement.

Ah ! par exemple ! Qu’avez-vous à lui reprocher ?

Fourchevif.

Rien… mais ta mère… aurait un autre parti à te proposer.

Adèle.

Comment ?

La Baronne.

C’est-à-dire… ton père. (À part.) Il me met toujours en avant.

Fourchevif.

Enfin, nous avons tous les deux un autre parti à te proposer… un jeune homme d’une grande naissance… et qui peint bien mieux que M. Jules.

Adèle.

Oh ! c’est impossible !

Fourchevif.

Tu l’as vu… c’est ce jeune homme qui était là tout à l’heure… et qui trouve que tu empâtes trop.