Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/56

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Célimare.

Oh ! quelle folle idée !… Voyons, raisonnons… tu n’as jamais eu d’autre affection, toi ?

Emma.

Non.

Célimare.

Eh bien, alors, pourquoi veux-tu que je me sois dérangé plus que toi ?

Emma.

Au fait…

Célimare.

Tu es donc jalouse ?

Emma.

Dame… je ne sais pas… mais, quand je pense que vous avez pu aimer une autre femme… que vous l’avez embrassée, peut-être…

Célimare.

Allons donc ! est-ce qu’on s’embrasse comme ça ? mais dans le monde, on n’embrasse que sa femme… sa petite femme !

Il l’embrasse.

Pitois, entrant.

Monsieur ! (Les apercevant.) Oh !

Célimare.

Quoi ? qu’est-ce qu’il y a ?

Pitois.

Monsieur… c’est les vieux !

Emma.

Les vieux ?