Aller au contenu

Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/92

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Célimare.

Ce sont les cuisinières… nous ne sommes pas d’accord pour le vin, elles demandent huit bouteilles par semaine.

Madame Colombot.

C’est trop.

Célimare.

C’est de l’intempérance… J’en ai offert trois.

Colombot, à Célimare, lui montrant Vernouillet.

Dites donc… il prétend qu’il ne sait pas nager.

Célimare.

Qui ça ?…

Colombot.

Lui.

Célimare, détournant la conversation.

Savez-vous combien ça fait par an, huit bouteilles ? Quatre cent seize ?

Colombot.

Mais…

Célimare.

C’est révoltant.

Il le quitte. On entend un bruit de voiture.

Madame Colombot, remontant.

Une voiture !

Emma, remontant.

C’est sans doute M. Bocardon qui amène sa femme.

Célimare, à part.

Pourvu qu’elle ait fouillé dans le chapeau.

Madame Colombot.

Mais je ne suis pas prête ?… Mon mantelet…

Fausse sortie.