Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/127

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Thérèse.

Mais pourquoi a-t-il renoncé à ma main ?

Armand.

Qui ça ?

Thérèse.

Georges !

Armand.

Ah ! parce que… non !… je ne puis te le dire… mais c’est l’homme le plus loyal et le plus dévoué que je connaisse… C’est le frère de sa sœur !… esprit, sensibilité, bienveillance !…

Thérèse.

Georges ?

Armand.

Sa sœur ! Georges aussi !

Thérèse.

Et il va venir ?

Armand.

Je les attends… il fera de nouveau sa demande, il s’excusera près de notre oncle… qui se laissera attendrir… Je compte beaucoup sur madame de Verrières…

Thérèse.

Oh ! mon oncle fera tout ce que je voudrai !… Il est excellent pour moi… il me regarde avec une douceur toute paternelle… Hier soir, en rentrant, j’avais du chagrin… il me baisait les mains…

Armand.

Comment ! lui ?

Thérèse.

Ca lui arrive souvent…