Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/135

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Madame de Verrières.

Tais-toi !… je n’ai rien dit !…

Georges.

Moi, j’ai entendu !… Tiens, embrasse-moi !…

Thérèse, entrant.

Ah ! qu’il est bon, mon oncle ! il a choisi ce qu’il y avait de plus cher ! Le voici !


Scène VIII

Les Mêmes, Dutrécy, Armand
Armand.

Venez, mon oncle.

Dutrécy, saluant.

Madame… monsieur Georges… Je vous avoue que je ne m’attendais pas à recevoir votre visite après le scandale d’hier.

Madame de Verrières.

Mon frère, en effet, n’osait pas se présenter… c’est moi qui l’ai amené…

Georges.

Monsieur Dutrécy… veuillez recevoir mes excuses… J’avais un peu perdu la tête… je croyais remplir un devoir… heureusement, je me suis trompé… Je viens donc vous prier de me rendre vos bonnes grâces… et la parole que vous m’aviez donnée…

Dutrécy.

Mon cher monsieur Georges… vous me voyez désolé…