Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/147

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Dutrécy.

Eh bien, le mal n’est pas si grand… J’ai bien d’autres inquiétudes, moi !… Quand vous conduiriez madame de La Porcheraie deux ou trois fois au bal… Figurez-vous que Thérèse…

De La Porcheraie.

Ah bien, oui !… le bal ! Ce n’est plus ça… elle est devenue dévote !…

Dutrécy.

Dévote !… Figurez-vous…

De La Porcheraie.

Ils lui ont persuadé qu’elle ne pouvait vivre honorablement que sous le toit conjugal.

Dutrécy.

On ne peut pas trop les blâmer… Figurez-vous que Thérèse…

De La Porcheraie, se levant.

Je vous demande un peu de quoi on se mêle !… il y a des gens qui ont la rage de troubler les ménages en y faisant rentrer les femmes !

Dutrécy.

Eh ! mon Dieu, calmez-vous !

De La Porcheraie.

Vous voulez que je me calme quand j’ai marché dans mon antichambre sur trois bedeaux et une loueuse de chaises. Voyons, connaissez-vous un moyen ?

Dutrécy.

J’en cherche un… (À part.) Si je pouvais réexpédier Armand en Amérique !