Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/210

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Cécile.

Qu’est-ce que ça fait ? un éblouissement ! c’est très facile. (Appelant.) Annette, vite la robe de chambre de mon père !

Thibaudier, protestant.

Mais non ! mais je ne veux pas !

Annette, apportant de la gauche une robe de chambre.

Voilà, monsieur… Qu’est-ce qu’il y a donc ?

Cécile.

Rien ! un éblouissement ! (À Annette.) Un verre d’eau sucrée ! (Donnant la robe de chambre à Thibaudier.) Mettez ça, je vais vous aider.

Thibaudier, endossant la robe de chambre.

Je veux bien mettre ma robe de chambre, mais je proteste contre une pareille comédie.

Cécile.

L’autre manche !

Thibaudier.

Et je te préviens que je ne dirai pas un mot… Je ne me mêle de rien.

Cécile.

C’est convenu. (Le faisant asseoir dans un fauteuil.) Asseyez-vous ! Annette ! un coussin, un tabouret…

Annette, apportant les objets demandés.

Voilà ! voilà !

Cécile.

Je l’entends !

Elle prend vivement le verre d’eau sucrée et le retourne près du fauteuil de son père.