Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/42

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que vous aviez autorisée à faire sortir Thérèse les jours de fête.

Dutrécy.

En effet… moi, je ne pouvais pas m’en charger… Un garçon…

Fromental.

Nous venons vous demander… franchement… si vous n’avez pas d’objections à élever contre une union que, mes enfants et moi, nous désirons depuis longtemps…

Dutrécy.

Mon Dieu !… vous me prenez un peu au dépourvu… J’aime beaucoup Thérèse… et je ne vous cache pas que l’idée de cette séparation… Cependant, si votre fils parvient à lui plaire…

Madame de Verrières.

Oh ! je crois que nous n’aurons pas de résistance de côté-là.

Fromental.

La position de Georges est belle… Il est intéressé pour un tiers dans mes opérations… De plus, je lui donne quatre cent mille francs.

Dutrécy.

Thérèse a de son côté…

Fromental.

Trois cent vingt-huit mille francs… je le sais…

Dutrécy, étonné.

Comment ?

Fromental.

Nous avons le même notaire… Frémicourt… C’est un barbiste !…