Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/61

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Thérèse.

Oh ! cela ne me fait rien, mon oncle !…

Dutrécy.

Très bien !… Quand je fume, je ne parle pas !… et je désire qu’on ne m’adresse pas la parole !… Tu pourras t’occuper… à ne pas faire de bruit… À quatre heures, je vais au Bois, à cheval… Quand il pleut, je prends le coupé.. Tu me tiendras compagnie… On dîne à six heures très précises… Ah ! une recommandation !… pas de piano !… ça m’énerve !…

Thérèse, souriant.

Tout cela est facile, mon oncle !…

Dutrécy.

Voilà notre petit programme… Cela ne t’amusera peut-être pas beaucoup ?…

Thérèse.

Oh ! je ne m’ennuie jamais !…

Dutrécy.

Tu es bien heureuse !… Après cela, je vais te donner une bonne nouvelle… Armand est arrivé…

Thérèse.

Mon cousin ?…

Dutrécy.

C’est un noble jeune homme… qui a perdu sa place… Ca va me faire deux personnes à loger… Il faudra que je le mette aussi au courant de mes habitudes…

Amand paraît.

Thérèse.

Je l’entends !… (Bas à Dutrécy.) Puis-je, mon oncle, lui faire part de mon mariage ?…