Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/147

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Sylvain.

La borgne ?

Colladan.

Oui, la borgne !… Et, moi, je m’arrangerai de celle de cent vingt mille.

Cocarel.

Vous ?

Sylvain.

Une marâtre !… à votre âge ?

Colladan.

Il y a des dimanches où on est encore très gaillard !

Il indique un mouvement de danse, et manque de tomber.

Cocarel, à part.

Au fait, ça me fera deux mariages !… le père et le fils. (Haut.) Je vais vous inscrire.

Il va à son pupitre.

Colladan.

C’est ça, inscrivez-nous.

Cocarel, revenant.

C’est dix louis…

Colladan.

Hein ! pourquoi dix louis ?

Cocarel. Cinq pour vous et cinq pour M. votre fils.

Colladan.

Je veux bien vous faire un petit cadeau… mais, auparavant, je demande à voir les demoiselles…

Cocarel.

Déposez d’abord.