Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/189

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Beautendon, le regardant fixement.

Eh bien, Godefroid ?

Godefroid.

Quoi, p’pa ?

Beautendon.

Que dit-on le matin à l’auteur de ses jours ?

Godefroid.

Ah oui !… Bonjour p’pa.

Beautendon.

Bonjour, mon fils.

Il le baise au front.

Godefroid.

Vous attendez donc quelqu’un ?

Beautendon, avec intention.

De Cambrai, Godefroid.

Godefroid, effrayé.

Ah ! mon Dieu ! mademoiselle Blanche et sa grosse maman

Beautendon.

Elles-mêmes… ta future et sa respectable mère, madame de Sainte-Poule… Elles arrivent à midi… demain les fiançailles et le contrat…

Godefroid.

Comme Ca !… tout de suite !

Beautendon.

La corbeille est commandée… Tout est convenu, arrangé, et nous allons aller à l’embarcadère du Nord, au-devant de ces dames… Tu donneras le bras à madame de Sainte-Poule.