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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/199

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Théréson etMiette, avec étonnement et se levant.

Té !!!

Antoine.

Quoi ?

Théréson.

Tu t ’appelles Toine ?

Antoine.

Antoine !

Théréson.

J’ai mon maître portefaix qui s’appelle aussi Toine !

Antoine.

Ah !

Miette.

Mais le portefaix, il est plus large de carrure… (Montrant avec ses deux mains.) Il a ça de large, je l’ai mesuré… tandis que vous, vous êtes, mince comme un fifi !

Antoine, à Part.

Fichtre ! pour une demoiselle timide, elle toise les portefaix !…

Théréson.

Tu me croiras si tu veux, bon Toine…

Antoine, à part.

Bon Toine !

Théréson.

Celui qui m’aurait dit le mois dernier : "Tu seras dans trois semaines à Paris chez ce brave Beautendon…" j’y aurais dit : "Ah ! taisez-vous, que vous ne savez pas ce que vous dites ! " Je te fais juge ! est-ce que je pouvais bouger… avec une fabrique de savon sur le dos ?…