Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/208

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si je n’avais pas peur d’être malhonnête… je maudirais cette Marseillaise !

Godefroid.

Papa ! mettons-la à la porte !…

Beautendon, indigné.

Une femme ? Cosaque !

La voix de Théréson, dans la chambre.

Godefroid !… Godefroid !…

Godefroid.

Là ! ça va commencer !

Beautendon.

Mon ami, montrons-lui des visages souriants.


Scène VII

Beautendon, Godefroid, Théréson

Théréson entre chargée de salaisons, saucissons, etc.

Théréson.

Godefroid !… c’est lui !… que j’ai reconnu sa voix !… Brasse-moi, petit !

Elle l’embrasse.

Godefroid, à part.

V’lan !… comme à Marseille !

Beautendon, saluant, à part.

Elle est fulminante de fraîcheur ! (Haut.) Belle dame…

Théréson, se retournant.

Té !… vous êtes le père !… Brassez-moi, mon brave !

Elle l’embrasse.