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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/218

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Beautendon.

Oui, chère dame…

Théréson.

Pouah !… ils font des omelettes avec du beurre !… parlez-moi de la cuisine à l’huile.

Beautendon.

L’huile… c’est pour la salade !… mais pour l’omelette !…

Théréson.

L’huile, c’est bon pour tout !… vous allez voir ! (Appelant.) Mietto !

Miette., de la cuisine.

Vouéi !

Elle entre tenant un plat.

Beautendon, étonné.

D’où tombe-t-elle, celle-là ?

Théréson.

C’est ma bonne… que j’y ai dit de nous faire un plat de mon pays. (À Miette.) Et toun fricot ?

Miette.

Lou vaqui ?

Théréson.

Metté-lou jus la taoulo.

Miette pose le plat et gagne la gauche.

Beautendon.

C’est très gentil à l’œil… comment appelez-vous ça ?

Théréson.

C’est de l’ailloli.