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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/228

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moi ! c’est l’affreuse pâtée de cette Canebière… que je voudrais voir… (À part.) Oh ! j’ai mon moyen !

Il remonte.

Madame de Sainte-Poule.

Mais cette corbeille qui était là ?…

Beautendon, fuyant.

Tout de suite ! je reviens !… ne m’approchez pas ! ne m’approchez pas !

Il sort par, le fond. Pendant le mouvement, les dames sont remontées, et Miette, reparaissant à la porte de droite, a remis la corbeille à Godefroid et rentre aussitôt.

Godefroid, avec un cri de joie.

Ah ! la voilà !

Il la pose sur le guéridon.

Les deux dames, redescendant.

Enfin !

Madame de Sainte-Poule.

Tu vas voir, mon enfant, des dentelles, un écrin, des cachemires !…

Blanche.

Ah ! monsieur Godefroid, vous avez fait des folies !

Godefroid.

Ce n’est pas moi, c’est papa !

Madame de Sainte-Poule, découvrant la corbeille.

C’est d’un galant ! on dirait que c’est brodé par la main des fées ! (Elle tire un pantalon d’homme.) Que vois-je ! un pantalon !

Godefroid, tirant un autre pantalon.

Deux pantalons !

Blanche.- Une pipe !