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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/262

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MAURICE, la suivant.

Voyons… maman…

MADAME DÉSARNAUX, l’embrassant.

Ah ! il a dit « Maman ! » (Montrant le docteur.) Confie-toi à lui.

Elle sort par la gauche.

Scène V.

MAURICE, VOUZON.
VOUZON.

Ah çà ! à nous deux, monsieur le drôle !… Assieds-toi là et causons.

MAURICE.

Volontiers…

Ils s’asseyent.
VOUZON, poussant un soupir comique.

Ah ! n’est-ce pas qu’elle est belle ?

MAURICE.

Qui ça ?

VOUZON.

Elle ! l’ange aux yeux bleus… ou noirs… ou gris…

MAURICE.

Pardon, docteur… de qui me parlez-vous ?

VOUZON.

Il est inutile de jouer au fin… je suis un vieux renard… Tu es amoureux !

MAURICE, riant.

Moi ?