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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/290

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VOUZON.

Il est blessé ?

CLÉMENCE.

Je le présume… on demandait partout un médecin.

VOUZON.

Un médecin ? voilà ! Vous permettez ?

CLÉMENCE.

Comment donc !… Voulez-vous mon flacon ?

VOUZON.

Oh ! c’est inutile !

Il sort vivement par le fond.

Scène XIV.

CLÉMENCE, puis MAURICE.
CLÉMENCE, seule.

Il est parti… enfin !… J’ai pensé qu’il valait mieux venir à ce rendez-vous… En ne venant pas, j’aurais eu l’air de craindre ce jeune homme… et cela pouvait lui donner des espérances… Tandis que je le raisonnerai… je lui démontrerai la folie de sa passion… je le gronderai même s’il le faut… (Se reprenant.) Pauvre enfant !… non… je ne le gronderai pas… je le conseillerai… doucement… je lui parlerai… comme une sœur… une amie… (Regardant sa montre.) Personne encore… j’ai eu tort de venir la première… Ah ! le voici !

MAURICE.

Ah ! madame, permettez-moi de vous remercier d’abord de votre exactitude.