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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/305

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VOUZON.

Ah ! tant mieux !

MAURICE.

Comment, tant mieux ?… Est-ce que vous êtes acheteur ?

VOUZON.

Moi ?… Je ne suis rien.

MAURICE.

Eh bien, alors de quoi vous mêlez-vous ? « Tant mieux ! » Je suis vendeur, moi… vendeur à découvert…

VOUZON.

Comment ! tu tripotes ?

MAURICE.

Comprenez-vous !… le 3 qui ferme hier à 25 et qui ouvre ce matin à 60 ?

VOUZON.

C’est horrible !

MAURICE.

Et le Saragosse qui rattrape son coupon en une Bourse… Je perds cinq mille.

Céline paraît au fond et écoute.
VOUZON.

Comment ! tu perds… ?

MAURICE.

Cinq mille francs… en liquidation. Impossible de les demander à ma mère… Que faire ?… Ah ! que je suis malheureux !

II va tomber sur le canapé.
CÉLINE, s’approchant.

Mon cousin… c’est là ce qui vous chagrine ?