Ah ! c’est une bonne idée !… le seul mérite d’un mari que c’est d’être continuellement à la bouillotte, (il lui pousse le coude.) Elle ne dit rien, bon signe !
Par exemple !… mais je vous prie de croire que mon mari a beaucoup d’autres mérites !
Allons donc ! (À part.) Je vais lui aplatir son notaire. (Haut.) C’est un petit gueux !
Hein ?
Qui néglige sa femme… car il vous néglige…
Mais…
Il me l’a dit !… pour courir après d’autres… des drôlesses pour lesquelles il se ruine ! (Haut.) Heing ! sur le notaire !
Mon mari !… mais c’est faux, monsieur !
Ah ! ça m’a échappé !… j’avais promis le secret !…
Parlez, monsieur, je le veux…
C’est peut-être mal, ce que je vais faire… trahir l’amitié !… (La prenant et la caressant.) Mais vous serez reconnaissante ?