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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/346

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CASCADOU, gaiement.

Ah ! c’est une bonne idée !… le seul mérite d’un mari que c’est d’être continuellement à la bouillotte, (il lui pousse le coude.) Elle ne dit rien, bon signe !

JULIE.

Par exemple !… mais je vous prie de croire que mon mari a beaucoup d’autres mérites !

CASCADOU.

Allons donc ! (À part.) Je vais lui aplatir son notaire. (Haut.) C’est un petit gueux !

JULIE.

Hein ?

CASCADOU.

Qui néglige sa femme… car il vous néglige…

JULIE.

Mais…

CASCADOU.

Il me l’a dit !… pour courir après d’autres… des drôlesses pour lesquelles il se ruine ! (Haut.) Heing ! sur le notaire !

JULIE.

Mon mari !… mais c’est faux, monsieur !

CASCADOU.

Ah ! ça m’a échappé !… j’avais promis le secret !…

JULIE.

Parlez, monsieur, je le veux…

CASCADOU, minaudant.

C’est peut-être mal, ce que je vais faire… trahir l’amitié !… (La prenant et la caressant.) Mais vous serez reconnaissante ?