Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/398

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Mandolina.

Il me le disait encore ce matin… Il n’y a qu’une chose qui me déciderait…

François.

À le laisser se tuer ?

Mandolina.

C’est un engagement pour la Russie…

François.

Ah ! oui, avec les tourterelles !

Mandolina.

Tu comprends, ma chère, trente mille roubles, un bénéfice, des cadeaux…

Elle lui tape sur les genoux.

François.

Comme ça, si on vous offrait…

Mandolina.

En cinq minutes, je ferais ma malle…

François, à part, se levant.

Tiens !… tiens !…

Bidonneau, paraissant au fond, côté gauche, avec un crochet de bois sur le dos.

Où faut-il porter ça ?

François, à part.

Oh ! une idée ! (Bas à Bidonneau, en lui donnant son habit qui est resté sur une chaise.) Va remettre ton habit… et reviens tout de suite !

Bidonneau, bas.

Alors je ne suis plus cocher ?…