Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/447

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Pénuri.

Je vous remercie… je vous le rendrai… après… Je commence…

Lisant

Ce bouquet fut cueilli par l’Amour et sa mère

Il doit en ce beau jour vous être présenté…

M. et Madame Montaudoin, se levant.

Hein !

Pénuri, continuant

Car les fleurs qui naissent au jardin de Cythère

Sont faites pour orner le sein de la beauté !

Les invités.

Bravo ! bravo !

Montaudoin, à part, se levant.

Mais je les reconnais ! ce sont ceux que j’a trouvés dans le bouquet de ma femme ! et il l’embrassait tout à l’heure.

Madame Montaudoin, à Pénuri.

Comment ! c’était vous, imprudent ?

Pénuri.

Quoi ? moi ?

Lemartois, reprenant la lecture du contrat.

"Pardevant maître Lemartois et son collègue…"

Montaudoin, l’interrompant et allant à lui.

Non !… tout à l’heure !… il faut que je cause avec Monsieur.

Tous.

Comment ?

Montaudoin.

Entrez-là, je vous prie ! C’est l’affaire d’une seconde !…