Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/65

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Blanche, vivement.

Oh ! oui, du melon.

Léonida.

J’en raffole…

Benjamin, mouvement de sortie.

Trois tranches ?

Champbourcy, vivement.

Attendez ! (À Colladan et à Cordenbois.) Voyons le prix… parce que, avec ces gaillards-là… (Regardant la carte.) Une tranche de melon, un franc.

Cordenbois.

Au mois de février ! c’est pour rien.

Colladan.

C’est pour rien.

Champbourcy, au garçon.

Trois tranches de melon.

Il passe la carte à Cordenbois.

Benjamin.

Bien, monsieur… Après ?

Cordenbois, lisant sur la carte.

Terrine de Nérac.

Colladan.

Oui… oui… j’aime assez ça… je ne sais pas ce que c’est, mais j’aime assez ça !

Cordenbois.

Il y a des truffes là dedans…

Benjamin.

Oui… oui…

Champbourcy, à Cordenbois.

Combien ?