Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/67

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Benjamin.

C’est un plat nouveau… ce sont des déchirures de chevreuil saisies dans la purée de caille et mariées avec un coulis d’anchois, d’olives, d’huîtres marinées, de laitues, de truffes.

Colladan.

Mâtin ! que ça doit être bon !

Cordenbois.

Je vote pour ça !

Tous.

Oui… oui…

Champbourcy, au garçon.

Tournedos à la plénipotentiaire… soigné !

Benjamin.

Bien, monsieur.

Léonida.

Je demanderai une petite chatterie pour les dames.

Blanche.

Oh ! oui !

Colladan.

Et un roquefort !

Champbourcy.

Qu’avez-vous comme plat sucré ?

Benjamin.

Je puis vous offrir un coup-de-vent à la Radetzki ou bien un froufrou à la Pompadour !…

Champbourcy, à Blanche.

Qu’est-ce que tu préfères ?