Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/78

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Cordenbois, à part.

Ca se voit !

Champbourcy.

Mais oui… vous avez l’air de Polichinelle.

Cordenbois.

Tenez ! j’aime autant vous l’avouer tout de suite… c’est une petite faiblesse… je me suis aperçu depuis quelque temps que mon abdomen avait une tendance à la baisse… alors je me suis dit : "Puisque me voilà à Paris… je vais acheter une ceinture… sur la cagnotte…"

Pendant cette scène, Benjamin et un autre garçon ont placé deux tables bout à bout, au milieu du théâtre ; ils ont pris celle de gauche, premier plan, et celle de droite, troisième plan ; ils achèvent de dresser le couvert et mettent les mets sur la table.

Tous.

Bah !

Champbourcy.

Ah ! coquet !… vous l’avez remonté…

Cordenbois.

Oui… ils se sont mis à deux pour me sangler… ça me gêne… mais le marchand m’a dit que ça se ferait.

Benjamin.

Le déjeuner est servi !

Tous.

Bravo ! bravo !

Ils s’assoient, moins Sylvain.

Colladan, à Sylvain.

Approche… tu vas manger un morceau avec nous…