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CHAMPEIN.
Ma, foi non !… mais, comme il y a deux ans que j’ai quitté Paris…
POTFLEURY.
Pour cause de créanciers peut-être ?…
CHAMPEIN, riant.
Un peu.
POTFLEURY.
Touchez là !… moi, je n’en ai qu’un, mais il en vaut mille : figurez-vous un étang plein de sangsues… voilà Grinchard.
CHAMPEIN.
Grinchard ! c’était mon prêteur !
POTFLEURY.
À quinze pour cent, c’est son taux ?
CHAMPEIN.
Juste !
POTFLEURY.
Nous avions le même… Touchez là ! et c’est à cause de lui que vous avez quitté Paris ?
CHAMPEIN.
Oui… Et puis…
POTFLEURY.
Par désespoir d’amour, n’est-ce pas ?
CHAMPEIN.
Précisément !
POTFLEURY.
J’ai eu les miens !… Touchez là !
CHAMPEIN, à part.
Il est original, ce monsieur !