Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/231

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OCTAVE.

C’est ce pataud de garçon qui vient de me renverser un bateau plein d’huile sur mon habit.

ROSA.

Ah !

OCTAVE.

C’est fait pour moi !… un jour où j’étais disposé à m’amuser… À faire de la dépense ! car je voulais faire de la dépense !

ROSA.

Voyons ! c’est un petit malheur !

OCTAVE, à Paphos.

Quand vous serez là à me regarder !… Voyons ! une serviette… de l’eau !… essuyez-moi !

PAPHOS.

Voilà, monsieur ! (Il prend de l’eau et une serviette et essuie la manche d’Octave.) Quand c’est frais… ça s’en va très-bien !

OCTAVE, à Paphos.

Doucement… ne frottez donc pas si fort !… au lieu d’une tache, vous allez me faire un trou !… Dieu ! que j’ai chaud ! Rosa, ôtez-moi mon nez.

Rosa le lui ôte et le pose sur la table.
PAPHOS.

Tiens ! c’est M. Octave ! (À part.) L’œuf à la coque !

OCTAVE.

Oui, Paphos, c’est moi… mon domestique a dû venir retenir un cabinet ?…

PAPHOS, indiquant la droite.

Le 17… il vous attend.