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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/271

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POTFLEURY.

Comment donc, monsieur !

FRUCTUEUX.

Monsieur est propriétaire ?

OCTAVE.

Certainement ! certainement !

FRUCTUEUX.

Moi aussi ! (À Potfleury, en se frottant les mains.) C’est demain le 15 !

POTFLEURY.

Eh bien ! (À part.) Il a une bonne boule ; mais la petite est gentille !

OCTAVE, bas, à son père.

Maintenant, la demande !

POTFLEURY.

Voilà… hum ! (À Fructueux.) Monsieur, en ma qualité de père, je dois vous faire part des espérances que nous caressons… (À part.) C’est embêtant, ce métier-là !… (Haut.) Le plus vif désir d’Octave, mon fils…

OCTAVE.

Unique !

POTFLEURY.

Heureusement unique ! serait d’entrer dans vos terrains…

OCTAVE, toussant.

Hum ?

POTFLEURY, se reprenant.

Non ! dans votre famille !… En voyant mademoiselle, je ne puis que ratifier son choix, et j’ai l’honneur de vous adresser ma demande !