Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/288

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machine !… Et puis tu dis qu’elle s’appelle Boisrosé ?… C’est bien ça !… Miranda Boisrosé…

OCTAVE.

Oui, Miranda… Quel joli nom !

POTFLEURY, à part.

L’ex-future de Jules, de mon quatorzième !… (Haut.) Non ! je ne peux pas !… Adieu !

OCTAVE.

Oh ! je m’attache à vous !… je ne vous laisse pas partir !

POTFLEURY.

Je n’ai pas le temps !

OCTAVE.

Deux minutes ?

POTFLEURY.

Impossible ! on ouvre les huîtres…

OCTAVE.

Voici ces dames !… Allez !

Entrée du Dutillet, de Miranda et de madame de Boisrosé.
POTFLEURY, allant à madame de Boisrosé, et très-vite.

Madame, en ma qualité de père, j’ai l’honneur de vous demander la main de votre fille pour mon fils Octave. (Tirant sa montre.) Onze heures trente-cinq ! je vous salue !

Il sort à gauche et bouscule Cadet qui entre le paletot sur le bras.
MADAME DE BOISROSÉ.

Qu’est-ce que c’est que ça ?…

CADET, offrant le paletot à son maître. Ce paletot est couvert de taches fabuleuses.

Voilà votre paletot, monsieur.