Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/299

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OCTAVE.

Pas mal !… pas mal !…

Il remonte.
POTFLEURY, à part.

Mais qu’est-ce qu’il a ?…

Il remonte.
MADAME DE BOISROSÉ, redescendant.

Le goût le plus pur a présidé au choix de cet ameublement.

OCTAVE, à part.

Elle ne se donne pas de coups de patte, la maman !

POTFLEURY.

Tel que cela est, cela coûtera bon !…

MADAME DE BOISROSÉ.

Ne parlons pas de ça.

OCTAVE.

Non, ne parlons pas de ça ; pourquoi parlez-vous de ça ?

POTFLEURY, à part.

Décidément je vais lui remettre les notes !

Il tire des liasses de toutes ses poches.
MIRANDA.

On sera très-bien ici pour faire de la musique : on n’entend pas les voitures…

MADAME DE BOISROSÉ.

Mais je ne vois pas le piano.

MIRANDA.

Est-ce qu’il n’y en a pas ?

POTFLEURY.

Par exemple ! un d’Érard…