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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/360

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Rothanger.

Ce n’est pas ma faute… On vendait un lot composé d’une pendule chinoise… et d’une statue d’Apollon… dont la tête était au magasin… le tout pour quarante francs.

Chalandard.

Ce n’était pas cher.

Rothanger.

Je veux faire le malin… je dis quarante et un… Pan ! on me l’adjuge.

Chalandard.

C’est une bonne affaire.

Rothanger.

Non… parce qu’il faut vous dire que la tête d’Apollon était une tête de nègre…

Tous, riant.

Ah ! ah !

Rothanger.

Ils m’ont donné le buste de Toussaint Louverture.

Chalandard.

C’est un grand homme… dans sa nuance !

Un invité, voyant Bougnol qui entre par le fond.

Ah ! voici le marié !


Scène IV

Les Mêmes, Bougnol (Il a l’air sombre.)
Rothanger, donnant la main à Bougnol.

Mon gendre…