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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/390

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Gaudin, se retournant.

Hein ?

Rothanger.

Chut ! (Bas.) Quarante francs pour toi, si tu parviens à me cueillir une mèche de cheveux sur la tête de ton maître…

Gaudin, étonné.

Tiens ! Voyons les quarante francs ?

Rothanger.

Non… après… quand j’aurai la mèche.

Gaudin.

C’est pour un médaillon ?

Rothanger.

Peut-être… Voilà des ciseaux… Je t’attends près du bassin… dépêche-toi.

Il disparaît.


Scène V

Bougnol, Gaudin
Bougnol, assis, et achevant de boire son madère.

C’est chaud à l’estomac, ça fait du bien.

Gaudin, à part, approchant les ciseaux des cheveux de son maître.

Couper les cheveux, ce n’est pas ma besogne… mais quarante francs !… (Bougnol porte la main à sa tête et se gratte.) Manqué !

Bougnol.

Qu’est-ce que je vais faire aujourd’hui ?… J’ai envie de