Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/395

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Balissan, vivement.

J’ai cru l’apercevoir sur un banc… près de l’orangerie…

Laure.

Oh ! ne vous dérangez pas !

Balissan.

Par exemple ! j’y cours, belle dame, j’y cours !

Il sort vivement par la gauche.


Scène VIII

Laure, Chalandard ; puis Rothanger
Chalandard, à part.

Les voilà partis ! (Il pose ses gants sur le banc et s’approche de Laure.) Laure ! ma chère Laure ! enfin nous voilà seuls !

Laure.

Tiens ! la phrase de mon mari… !

Chalandard.

Comment !… alors j’en change… Ma cousine… ma chère cousine…

Laure.

Oh ! mais vous me serrez trop la main.

Chalandard.

C’est que je vous aime bien, moi !… et qui aime bien, serre bien !

Laure.

Moi aussi, j’ai beaucoup d’amitié pour vous… mais je ne vous casse pas les doigts pour cela…