Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/406

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les moissons… espoir du laboureur, les arbres, les ponts, les vaches, les moutons…

Laure.

Mais, monsieur.

Balissan.

Eh bien, ce torrent, c’est moi !… Balissan ! professeur de natat… (se reprenant) de narration pour dames !… et celle que j’aime, celle que j’idolâtre, c’est vous !

Laure, étonnée.

Encore un !

Bougnol, entrant et appelant.

Gaudin !… (Apercevant Balissan à genoux.) Ah !

Laure.

Oh !

Elle se sauve à gauche.

Balissan.

Le mari !…

Il se relève et laisse tomber ses lunettes.

Bougnol.

Polisson !…

Balissan, filant.

Pardon… quelques lettres à écrire !…

Il disparaît.


Scène XIII

Bougnol ; puis Rothanger et Gaudin
Bougnol, ramassant les lunettes.

Ses lunettes !… Je n’en ai pas besoin pour voir clair