Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/410

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Laure.

Permettez…

Madame Rothanger, à sa fille.

Ne réponds pas ! (À Bougnol.) Vous mentez !

Bougnol.

Mais j’ai vu…

Madame Rothanger.

Et quand cela serait ?…

Bougnol.

Vous dites ?

Madame Rothanger, l’amenant sur le devant de la scène, et avec énergie.

Je dis que, si j’étais à sa place… si j’avais un mari comme vous…

Bougnol.

Que feriez-vous ?

Madame Rothanger, vivement.

ça ne vous regarde pas !

Bougnol.

Cependant…

Madame Rothanger, exaltée.

Ne me parlez pas !… Votre figure m’indigne !… Je me porterais à des voies de fait !

Bougnol.

Ah mais !… belle-mère !…

Madame Rothanger, à Laure.

Viens, ma fille ! (Indiquant Bougnol avec mépris.) Laissons ce monsieur !

Elle sort, suivie de Laure.