Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/413

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Rothanger.

Ah bah !

Bougnol.

Pour la dernière fois, voulez-vous jeter cette soldatesque à la porte ?

Rothanger, à part.

Ca l’anime, ça l’anime ! (Haut.) J’en causerai demain avec ma femme…

Bougnol.

Demain ? Ah c’est comme ça ! Eh bien, vous serez cause d’un malheur… vous serez cause… (Apercevant le panier.) Qu’est-ce que c’est que ça ?

Rothanger.

C’est du rhum !

Bougnol.

Donnez !

Il s’empare d’une bouteille et boit à même.

Rothanger.

Que faites-vous ?

Gaudin.

Un homme si sobre !

Bougnol.

Je vais me battre ! je bois du courage !

Gaudin.

Un duel ?

Bougnol.

Trois ! trois duels… un par bouquet !

Rothanger.

Mon gendre ! je vous le défends… Si vous connaissiez la prédiction…