Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Ernest.

Et moi les courants d’air. (À part.) Que diable vais-je faire de la tringle ?

Berthe, à Ernest.

Un cache-nez au mois d’août !…

Ernest, bas.

Tais-toi et donne-moi le bras !

Il fourre la tringle dans son pantalon.

Marjavel.

Pétunia ! (Pétunia s’avance.) S’il vient deux Alsaciens me demander, vous les ferez asseoir… sur une chaise de paille que vous irez prendre dans la cuisine… et vous les prierez de m’attendre.

Pétunia.

Bien, monsieur.

Marjavel, prenant le bras de sa femme pendant que Berthe descend vers Ernest.

En route !

Jobelin, à part.

Je n’y vois pas du tout avec ça !

Il se heurte contre Hermance.

Ernest, de même. La tringle me gêne pour marcher.

Ils sortent tous par le fond, excepté Pétunia.