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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/44

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Pétunia.

Eh bien, ils ont de bonnes têtes.

Krampach, venant en scène.

Wir sind diesen Morgen. (Se reprenant.) Nous sommes partis ce matin à quatre heures.

Pétunia, l’arrêtant.

À la bonne heure, vous parlez français !

Krampach.

Ya… un petit peu… pas beaucoup… de temps en temps tout de même. (Il se tape sur la cuisse.) Gredin ! (À Pétunia.) Mais ma femme, il a été plus à l’école que moi… qui n’y suis pas été du tout. (Il se tape sur la cuisse.) Gredin !

Pétunia, à part.

Qu’est-ce qu’il a donc à se taper sur la jambe ? (À Lisbeth.). Alors Madame parle français ?

Lisbeth.

Ya.

Pétunia.

Et vous venez pour entrer au service de M. Marjavel ?

Lisbeth.

Ya !

Pétunia, désignant Krampach.

Et ça… c’est votre mari ?

Lisbeth.

Ya !