Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/65

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Berthe, étouffant sa voix.

Que tient-il si précieusement ?

Jobelin.

Ca, c’est un fragment de gouttière…

Berthe.

Qu’il presse sur son cœur ?

Jobelin.

Cela me rappelle qu’un jour je m’endormis dans ce même fauteuil aussi… avec un aquarium sur les bras.

Berthe.

Vous ?…

Jobelin.

Mais j’avais un motif…

Berthe, indiquant Ernest.

Voyez, mon onde, comme il a l’air bon.

Jobelin.

Oui… il a le sommeil bon.

Berthe.

Et doux !

Jobelin.

Ca, je ne peux pas dire le contraire.

Berthe.

Je parie qu’il pense à moi…

Jobelin.

Pourquoi ?

Berthe.

Parce qu’il m’aime.