Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/94

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Marjavel.

Ne tape donc pas comme ça ; tu es domestique, tu ne peux pas taper ; moi qui suis le maître, je peux taper (Il le tape sur l’épaule, Krampach rit très fort ; à part.) Eh bien, il a l’accident gai !

Krampach.

Après ça, moi, c’était avant le mariage… et on m’avait prévenu.

Marjavel.

Et tu l’as épousée quand même ?

Krampach.

Par délicatesse… à cause des cinq mille francs. Mais il y a une chose qui m’ostine… je voudrais connaître le nom de son suborneur.

Il prononce avec difficulté.

Marjavel.

Suborneur… celui qui a subor…

Krampach.

Oui, bordonné…

Marjavel.

Oh ! à quoi bon ?

Krampach.

J’ai peur que ce ne soit pas un homme comme il faut… que ce soit un homme du commun, mais je ne le connais pas.

Marjavel.

Tu ne peux pas avoir tous les bonheurs !

Krampach.

Je l’ai demandé à Lisbeth… elle ne veut pas le dire…