Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/153

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Scène IV

Godais, puis Ernest De Maxenville et Marie


Godais, montrant la lettre

C’est la première fois qu’on me fait une aussi sotte plaisanterie ! Il y a des gens qui ne savent qu’inventer. (On entend le roulement d’une voiture. Il prend la bougie et se dirige vers la fenêtre.) Hein ? Une voiture. (Courant à la fenêtre.) Un jeune homme… une dame… ce sont eux. (Appelant.) Auguste ! Auguste !

Auguste, dans la coulisse

Bonsoir, monsieur !… Je suis couché…

Godais

Habille-toi ! Tout de suite !… tout de suite !

Auguste

Encore ! Nom d’un petit bonhomme ! (Ernest parait avec Marie. Tous deux portent des sacs de nuit et des nécessaires de voyages.)

Ernest, à Marie

Entrez, mademoiselle… N’ayez pas peur… Nous serons ici comme chez nous.

Godais, les saluant

Monsieur… Madame…

Ernest

Ah ! C’est vous le nommé Godais…

Godais

J’ai reçu votre lettre… Je vous attendais…