Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/193

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Scène IV

Les Mêmes, Courtin, Adolphe
Courtin, entrant.

Le voici… Il est désolé !

Adolphe entre, l’air penaud et confus.
Pomadour.

Approchez, monsieur.

Adolphe, à part.

Mon Dieu ! que c’est donc bête de se laisser pincer comme ça !

Pomadour, à part, regardant Adolphe.

En effet, je le crois plus fort que moi. (Haut.) J’attends vos explications, monsieur… Comment se fait-il que vous vous soyez comporté de la sorte avec une dame… que vous voyez pour la première fois ?

Adolphe.

Monsieur, c’est un malentendu, un simple malentendu. Mais, d’abord, je tiens à vous dire que j’appartiens à une bonne famille… Mon père était receveur à Poitiers, et mon grand-père…

Pomadour.

Je ne vous demande pas votre généalogie… je vous demande une explication.

Adolphe, très gêné.

Oui, voilà toute la vérité… Je rentrais pour me reposer un peu… parce que votre petit vin blanc m’avait frappé sur la tête…