Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/204

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Courtin.

Mais il n’y a aucun danger… Ton adversaire ne se défendra pas.

Pomadour.

Comment ?

Courtin.

Il ne le peut pas… On ne se défend jamais contre un mari.

Piget.

Ca serait indécent !

Courtin.

On découvre sa poitrine.

Pomadour.

Comme ça, un mari peut s’amuser à… (Il fait mine de bourrer des coups d’épée.) Vous en êtes bien sûrs, au moins ?

Courtin.

Parfaitement.

Pomadour.

Alors le tien ne s’est pas défendu ?

Piget.

Non !… Il a été très gentil !

Pomadour.

Ceci me décide ! Mon Dieu ! je ne veux pas le tuer, cet homme… je veux simplement lui donner une leçon… Faites-le venir !

Courtin, à la porte de l’orangerie.

Hé ! monsieur ! monsieur !