Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/21

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pincettes avec acharnement.) Tiens !… mais il n’est pas mal, cet homme-là… en l’arrangeant… Personne ne le connaît… il n’est ici que depuis hier. (Haut.) Jean !

Jean.

Madame ?

Suzanne.

Levez-vous !… tenez-vous droit !… Pas mal !… Maintenant tournez !… marchez !… marchez !…

Jean.

Où ça ?

Suzanne.

Droit devant vous.

Jean, marchant, à part.

Quel drôle de service !

Suzanne.

Il ira ! il va ! (Se levant, arrêtant Jean qui marche toujours.) Assez !… Dites-moi, êtes-vous un peu lettré ?

Jean, étonné. - S’il vous plaît ?

Suzanne.

Oui… en parlant, évitez-vous le cuir ?

Jean.

Moi, madame, j’ai été garçon de classe à l’institution Soupaleau.

Suzanne.

Ah ! ah !

Jean.

Et sans la fatalité qui s’est acharnée après moi…

Suzanne.

Voyons… causons… Voulez-vous être mon oncle ?