Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/214

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Madame Pomadour.

Et un fils… qui est au collège… il travaille très bien… ses notes sont excellentes.

Adolphe.

Mon compliment, madame ; c’est une grande satisfaction pour les parents.

Madame Pomadour.

Plus tard, cet enfant aura besoin de son père pour le guider dans le monde.

Adolphe.

C’est un devoir.

Madame Pomadour.

Pauvre enfant ! Le voyez-vous, abandonné à lui-même, seul, sans soutien, sans appui…

Adolphe.

Oh ! vous vous exagérez…

Madame Pomadour.

Tandis que vous, vous êtes célibataire, aucun lien ne vous rattache à l’existence.

Adolphe.

Ah ! permettez…

Madame Pomadour.

Lesquels ?

Adolphe.

Mais les femmes, les truffes et la musique.

Madame Pomadour.

Cela ne compte pas… Donc, vous êtes complètement inutile sur cette terre.