Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/217

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Adolphe.

Vous comprenez… s’il se jette sur moi… je tends le bras… il est embroché !

Madame Pomadour.

Ah ! mon Dieu ! mais je ne veux pas !… Pauvre homme !… (Avec câlinerie.) Voyons, monsieur Adolphe… si je vous en priais bien… vous qui êtes si aimable avec les dames…

Adolphe.

Comment le savez-vous ?

Madame Pomadour.

Votre inconvenance de ce matin le prouve assez.

Adolphe, à part.

Elle est adorable !

Madame Pomadour.

Vous ne lui ferez pas de mal, n’est-ce pas ?

Adolphe.

À une condition…

Madame Pomadour.

Laquelle ?

Adolphe.

Personne ne peut nous entendre… (Passant à droite.) Vous me rendez…

Madame Pomadour.

Quoi ?

Adolphe.

Mon inconvenance de ce matin.

Madame Pomadour.

Oh ! jamais !