Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/264

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Olympe.

Comment, avec mon père ?

Dervières.

N’essayez pas de m’arrêter… c’est impossible… Voyez-vous, il m’a insulté, il m’a outragé !

Olympe.

Lui !

Dervières.

Lui-même ! aussi, adieu… J’en suis fâché pour vous, qui êtes bien bonne, bien douce, mais…

Fausse sortie.
Olympe, pleurant.

Je le vois bien… vous ne voulez plus m’épouser…

Dervières, revenant.

Moi !… c’est-à-dire… (À part.) Est-elle gentille, mon Dieu ! (Haut.) Au contraire, je veux bien vous épouser… mais… après.

Olympe.

C’est ça, quand vous aurez tué mon père.

Dervières.

Mais non… soyez donc tranquille… on ne sait pas… c’est peut-être lui qui me tuera.

Olympe, pleurant.

Alors, ce sera encore plus difficile.

Dervières.

C’est juste… je ne sais plus ce que je dis… Comment faire ?

Olympe.

Moi qui vous croyais si doux, si paisible… Tenez, je vois bien que vous m’avez trompée… et que votre caractère…