Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/270

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Un peu tous les feux.
De retour,
En ce jour,
Je viens pour
Connaître, à son tour,
Celui de l’amour ;
J’ai vu le feu du canon,
Feu de peloton,
Feu de bataillon,
Feu de bastion,
Le feu du bivouac,
Le feu du tillac.
Même celui… du cognac !

Si je vous disais que le gouvernement a eu trois chevaux tués sous moi, monsieur.

Cravachon.

Et si je vous disais, moi, que j’en ai mangé, monsieur !

Amélie.

De quoi, monsieur ?

Cravachon.

Du cheval, monsieur, et vous ?

Amélie.

Moi,

Mon vieux,
Etc.

Cravachon, enthousiasmé.

Ah ! vous serez mon gendre ! vous serez mon gendre !

Olympe, à part.

Elle va tant faire, qu’elle va faire renvoyer l’autre.

Cravachon.

Je vais écrire au notaire.